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Le Temps de David
20 juin 2013

La lente quête du tourisme spatial

La conquête de l’espace et du tourisme spatial est clairement une direction prise par les principaux constructeurs qui rêvent de pouvoir gérer un jour la prochaine compagnie aérienne spatiale au monde. Les américains et d’autres s’y sont déjà mis, comme les français. Rencontré sur le stand de Dassault Aviation lors du dernier Salon du Bourget, Philippe Coué, chargé de mission à la Direction des activités spatiales chez Dassault Aviation, est aussi le nouveau président de l’Astronaute club européen (ACE, fondé en 2005 par l’ancien astronaute de l’Agence spatiale européenne Jean-Pierre Haigneré). Selon lui, l'intérêt de son entreprise pour les engins suborbitaux « constitue le prolongement logique de ses activités dans le domaine des aéronefs du futur ». Le monde vient de célébrer le cinquantième anniversaire de l’envoi du premier Homme dans l’espace, Youri Gagarine, qui orbita autour de la Terre en 1961. En 2011, cinquante ans plus tard, un peu plus de cinq cent vingt personnes ont effectué un vol dans l’espace. Parmi elles figurent seulement sept astronautes privés, ceux que l’on nomme improprement « touristes spatiaux » et qui ont payé leur billet pour l’espace, à un tarif ayant progressivement augmenté de 20 à 35 millions de dollars en huit ans pour un séjour dans la Station spatiale. En 2013, des participants privés devraient effectuer ce vol à nouveau, pour un coût qui sera voisin de 50 millions de dollars. Doutzen Kroes, top modèle célèbre, aurait réservé sa place auprès de la société néerlandaise Space Expedition Curaçao. On le voit, l’accès à l’orbite terrestre depuis Gagarine n’est pas en voie de démocratisation. Toutefois, pour tous ceux qui rêvent d’espace mais qui étaient condamnés depuis l’aube de la conquête spatiale à suivre les exploits des astronautes devant leur téléviseur, un petit espoir de participer à l’aventure spatiale a vu le jour avec la naissance du vol suborbital. Le vol suborbital n’est toutefois pas comparable au vol orbital. Il consiste pour un avion muni d’un moteur-fusée ou une capsule au sommet d’un lanceur à franchir la frontière symbolique de l’espace, 100 kilomètres d’altitude, puis redescendre immédiatement vers la Terre. Le vaisseau n’a pas assez d’énergie pour atteindre la vitesse de satellisation (qui est de 8 km/s), et effectue seulement une trajectoire balistique culminant à cette centaine de kilomètres d’altitude. La durée de ce vol n‘excède pas une demi-heure entre l’allumage du moteur-fusée et le retour au sol ; il offre aux passagers une période d’apesanteur de 4 minutes environ et la possibilité de contempler la beauté de la Terre depuis l’espace. En attendant, il vous reste la possibilité bien réelle de pouvoir admirer la terre depuis la stratosphère, notamment en effectuant un vol stratosphérique en MiG-29, notamment disponible depuis le site vol en avion de chasse.

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  • Le Temps de David, c'est mon temps. Celui de mes coups de coeur, de mes voyages et des trucs qui m'énervent au plus au point. J'ai décidé de prendre la plume numérique pour évacuer mon stress. Désolé si vous êtes de l'autre côté de l'écran...
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