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Le Temps de David
21 avril 2015

La banque... chinoise qui rachète l'Europe

La Chine rachète des entreprises en Europe sans que les gouvernements européens tentent d'endiguer ce processus. Une indifférence qui s'explique en premier lieu par les bénéfices rapportés à ces entreprises par les exportations de produits "made in China" et par les capacités grandissantes du marché chinois. Les milieux d'affaires chinois continuent à racheter des entreprises européennes. PSA, IBM, Club Méditerranée, l'aéroport de Toulouse, le port du Pirée et désormais le géant italien Pirelli sont passés sous leur contrôle. L'Europe ferait bien de réfléchir aux conséquences de ce processus, estiment les experts. Selon le site d'information français Atlantico, le légendaire producteur de pneus Pirelli s'est retrouvé entre les mains de la China National Tire & Rubber qui a racheté 26,2% des actions du groupe italien et compte ensuite acquérir les autres titres en circulation. D'après Atlantico, on a appris il y a quelques jours qu'un groupe de sociétés chinoises allait racheter un ensemble de 18 immeubles à Berlin pour 1,5 milliard d'euros. Or, les Européens n'ont pratiquement pas réagi à cette nouvelle. Selon le président d'AB Marchés, Antoine Brunet, "l'indifférence se situe d'abord et avant tout au niveau des gouvernements occidentaux, qu'ils soient grecs ou italiens, français ou britanniques, allemands ou américains". "Depuis maintenant vingt ans, la Chine mène avec succès une grande stratégie offensive multidimensionnelle qui vise dans un même mouvement à déstabiliser les pays occidentaux et à ravir progressivement l'hégémonie mondiale aux Etats-Unis", a déclaré M. Brunet dans une interview au site Atlantico. Il a souligné que l'inertie des pays européens s'expliquait par le fait que leurs grandes entreprises exercent un "lobbying permanent en faveur de la Chine". Cette attitude n'a rien d'étonnant, car "une bonne partie de leurs profits provient des énormes marges sur l'exportation de produits made in China et du dynamisme de leurs ventes sur le marché intérieur chinois". Dans ce contexte, "une réaction de mauvaise humeur du Parti-Etat chinois à l'égard de leur pays pourrait compromettre brutalement l'évolution de leurs profits, de leurs cours de bourse et des bonus de leurs managers; c'est pourquoi elles s'emploient préventivement à ce que leur pays ne soit jamais en conflit avec Pékin", constate le président d'AB Marchés.

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  • Le Temps de David, c'est mon temps. Celui de mes coups de coeur, de mes voyages et des trucs qui m'énervent au plus au point. J'ai décidé de prendre la plume numérique pour évacuer mon stress. Désolé si vous êtes de l'autre côté de l'écran...
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